Dr Mvumbi

L’Université de Kinshasa a organisé le samedi 11/02/2017 à 10h00’ dans la salle des promotions Mgr Luc GILLON une séance académique de soutenance publique d’une thèse d’agrégation en Médecine, par le C.T. Dr Dieudonné Mvumbi Makaba de la Faculté de Médecine, Département des Sciences de Base.

Cette thèse intitulée « Place de la biologie moléculaire dans l’épidémiologie, le diagnostic et l’évaluation de la chimiorésistance du paludisme en République Démocratique du Congo »a reposé sur « sept » travaux ayant fait l’objet de publications dans des revues internationales.

La séance présidée par le Recteur de l’Université de Kinshasa, le Professeur Daniel Ngoma, a connu la participation d’un Jury composé de 5 membres effectifs (dont 2 en provenance de l’Université de Liège, en Belgique) et de deux membres suppléants.

La soutenance de la thèse a été suivie d’une leçon publique sur la thérapie génique.

Dr Mvumbi

Résumé de la thèse

Des progrès majeurs ont été accomplis dans presque toutes les sciences médicales ces deux dernières décennies grâce à l’essor et surtout à la vulgarisation des techniques de biologie moléculaire dans le monde.

Dans la présente thèse, le candidat a voulu explorer l’impact de l’utilisation de cette discipline pour certains aspects du paludisme à savoir le diagnostic, l’épidémiologie ainsi que l’évaluation de la chimiosensibilité duPlasmodium falciparum, agent responsable de cette pathologie. Pour ce faire, 7 travaux ont été réalisés.

Ces différents travaux ont permis de souligner certains avantages qu’offrait l’utilisation des techniques moléculaires dans le paludisme, tels que : un diagnostic des milliers de fois plus sensible que les méthodes conventionnelles permettant de déceler tant des infections sub-microscopiques que des infections mixtes ainsi que de mettre en évidence la forte prévalence des porteurs asymptomatiques. Mais aussi une évaluation beaucoup plus rapide de la sensibilité des souches de Plasmodium circulantes aux antipaludiques et la possibilité de le faire simultanément pour plusieurs molécules.

Néanmoins, les coûts globaux de réalisation des analyses moléculaires demeurant à ce jour relativement élevés, l’usage de ces techniques dans la routine semble presqu’impossible, surtout dans les pays en voie de développement comme la RDC.

Des efforts conjugués de la part des gouvernements, des instituts de recherches et des universités pourraient dans un avenir proche permettre un plus grand recours à cette discipline…