En République démocratique du Congo (RDC), le président congolais Félix Tshisekedi a inauguré, hier, dimanche 8 mars, le tout premier centre de radiothérapie pour le traitement du cancer. Le pays enregistre des milliers de cas chaque année, mais ne disposait d’aucun centre pour le traitement. Un investissement 100 % privé du centre hospitalier Nganda dans la capitale Kinshasa. Une infrastructure dont l’inauguration est saluée, mais cela reste insuffisant dans le pays.

« Ce centre comprend un matériel de 2 000 générations. C’est une machine produite pour générer l’électrique, il y a seulement 3 ans. Ces machines sont circulaires qui suivent quelles que soient les formes des cancers (…) », a expliqué Dr Sulu.

Selon la presse présidentielle, les équipements du centre de radiothérapie sont de haute facture à la pointe de l’électronique mondiale. Ils sont subdivisés en 3 compartiments :

Un stimulateur de Radiothérapie produit par le consortium américain General Electric et capable de servir aussi au diagnostic

Un Accélérateur linéaire des particules du nom de  » HALCYON » qui est l’équipement de base. Il est produit par la firme américaine  » VARIAN ». Celui-ci est la dernière trouvaille parmi les équipements les plusavancés dans le domaine de la Radiothérapie. Sa capacité est la prise en charge de 80 à 120 malades par jour

Plusieurs équipements de physique médicale, de contention du patient, de protection, des lasers de positionnement ; tout cela dans un bunker de sécurité.

Personnel international

Le personnel du département d’oncologie est international. On y trouve un Burkinabé, un Malien, un Congolais de Brazzaville des Belges, des Français et des professeurs congolais de Kinshasa. En plus, des spécialistes dans l’univers du Cancer viennent aussi spontanément.

Ce Centre de Radiothérapie est le deuxième en Afrique après celui du Cap-Town en Afrique du Sud. Le grand défi est de permettre aux gagne petits de venir se faire soigner. C’est là où l’implication des pouvoirs publics est sollicitée. Plusieurs pays au monde ont rendu gratuits ce soin, grâce à la couverture maladie.

Avec près de 38.000 cas de nouveaux cancers dans notre pays, selon Globocan , les équipements installés ne peuvent prendre en charge au maximum 1 200 malades par an. Il va manquer encore près de 30 machines dans ce Congo très vaste.

RadioOkapi