Le Plan stratégique de la Faculté de Médecine 2017-2021 s’inscrit dans un contexte national et international marqué par le développement de diverses études et stratégies institutionnelles en matière de planification et de renforcement des compétences pour répondre aux multiples défis qui menacent la société dans tous les secteurs et particulièrement dans celui de la santé et de l’éducation.
Au plan international, des études mettent en évidence deux contraintes majeures pour améliorer la situation. Il s’agit de : (i) une pénurie du personnel de santé définie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme étant «l’ensemble des personnes exerçant des activités dont l’objet essentiel est d’améliorer la santé» et (ii) une inadéquation des compétences qui se traduit par une incapacité (quantitativement et qualitativement) des professionnels de santé actuels à répondre aux problèmes locaux de santé.

Atelier de travail sur l’élaboration du plan stratégique

D’après l’OMS, il y a une forte pénurie pour toutes les catégories de personnel de santé en Afrique. Ceci constitue un véritable défi à relever au cours de prochaines années si l’Afrique veut effectivement réduire son taux élevé de morbi-mortalité.
La problématique des ressources humaines médicales ainsi que des autres professionnels de santé dans le monde se trouve être confrontée aux contraintes essentielles suivantes : (i) une formation inappropriée ou insuffisante, avec des programmes d’études qui ne sont pas toujours adaptés aux besoins, (ii) des difficultés d’accès et de répartition inégale du personnel aux différents niveaux de prestations, depuis les administrateurs nationaux des programmes jusqu’au personnel des établissements de santé, (iii) un moral bas et une motivation insuffisante, (iv) de mauvaises conditions de sécurité sur le lieu de travail, (v) des politiques et pratiques en matière de développement des ressources humaines qui laissent à désirer (médiocrité des perspectives de carrière, des conditions de travail et de rémunération), (vi) un manque d’attention du point de vue de l’encadrement, (vii) peu d’intégration des services avec le secteur privé, (viii) une forte usure des effectifs qui continuent à travailler au-delà de l’âge de la retraite sans congés annuels réels.
Ainsi, durant les quinze dernières années, la communauté internationale s’est fixé des objectifs qualifiés d’ « Objectifs du Millénaire pour le Développement », OMD en sigle, dans lesquels l’éducation et la santé avaient une place centrale. A l’issu de l’agenda 2015, le bilan sur les OMD a révélé que la plupart de cibles qui été fixées n’ont pas été atteintes particulièrement dans le secteur de l’éducation et de la santé, en dépit des avancées significatives qui ont été enregistrées. Cependant, la communauté internationale s’est résolue d’élaborer un autre programme, l’agenda 2030 avec d’autres objectifs plus ambitieux qu’on qualifie d’« Objectifs de Développement Durable », ODD en sigle. Dans cet agenda, l’ODD4 qui concerne le secteur de l’éducation est considéré comme l’OOD catalyseur en ce sens que la réalisation des autres ODD dépend aussi de la réalisation de l’ODD4. Cela veut dire que l’éducation est au centre des questions de développement de l’économie mondiale en général, et celles de santé en particulier.

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