En marge de la Journée mondiale du rein célébrée chaque deuxième jeudi du mois de mars de chaque année, la SOCONEPH et l’ACPAMAR ont organisé ce jeudi 12 mars au centre culturel Boboto un forum d’échanges avec des femmes des militaires et des étudiants en médecine.

Occasion pour la Société Congolaise de Néphrologie (SOCONEPH) et l’Association congolaise des personnes avec maladie de rein (ACPAMAR) de développer d’éclairer la lanterne de l’opinion autour du thème : “la santé rénale pour tous et partout : de la prévention à la détection et l’accès équitable aux soins”.

Prenant en premier la parole pour lancer le débat, le professeur Ernest Sumaili a rappelé à l’assistance le rôle de ces deux structures qui s’occupent de la maladie des reins ainsi que sa prévention en RDC.

“Ces deux Associations sans but lucratif militent pour le développement de la Néphrologie à travers toute l’étendue de la RD Congo afin d’épargner la population de tous les horizons des dangers mortels dont l’insuffisance rénale qui est susceptible de générer notamment l’hypertension et le diabète. Aux personnes dont les reins sont atteints, les experts conseillent de bien vouloir se soumettre à la dialyse, une technique de purification de rein. Ils doivent le faire auprès d’un centre sérieux, doté d’un personnel médical professionnel”, a-t-il expliqué.

Après son explication, une dame qui avait donné le rein à son mari, il y a cinq ans, a fait un témoignage éloquent de son geste. Elle a rassuré d’autres mamans sur le fait que donner son rein à quelqu’un n’est pas mauvais. Il suffit juste que ce dernier soit compatible.

Après ce témoignage, un bénéficiaire d’un don de rein a expliqué à l’auditoire le succès de cette opération. Puis s’en est suivi la projection des vidéos autour de la manière de traiter les reins. Objectif final: permettre aux personnes présentes dans la salle de comprendre l’origine, les symptômes et les traitements de la maladie des reins.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET