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Chaque année a lieu, le dernier vendredi de janvier, à Paris, le congrès du club francophone de l’echoendoscopie ; suivi, le lendemain, de la journée de réflexion sur l’endoscopie en France.
 réunit toute la crème que compte le monde francophone dans ce domaine, dont la France et la Belgique, véritables pionniers. On a des frissons à la simple évocation des noms tels Dr Bertrand Napoléon, Dr Bertrand Pujol, Dr Christian Boustière, Dr Laurent Palazzo, Dr Erwan Bories, Dr Marc Giovanini absent cette année, Pr Pierre Deprez, Pr Marc Barthet, experts echoendoscopistes mondialement reconnus et respectés . Tous ont contribué à ma formation et les six derniers m’avaient accueilli dans leurs services respectifs dans mon parcours d’apprentissage. Marc Barthet, responsable de la formation, est d’une intelligence et d’un dynamisme communicants ; il est pour beaucoup dans mes orientations actuelles.
Le congrès alterne, une année sur deux, entre vidéo live et séminaire. Tous les deux ans, le séminaire termine par une vidéo-quizz portant sur une cinquantaine des questions sur des cas cliniques concrets (essentiellement sur la démarche diagnostique, thérapeutique et interprétation des images échoendoscopiques).
 Et le lauréat 2014 était votre humble serviteur ! Ce qui m’a valu, outre l’aspect honorifique, une semaine de congrès à VIENNE la même année.
Je ne pouvais donc manquer cette année, afin de transmettre le trophée.
La session 2016 s’est déroulée dans le magnifique cadre du palais Brongniart, place de la bourse à Paris ; il vaut le détour pour tout visiteur. 
Elle a réuni plus de 400 experts parmi lesquels un africain, un Congolais ! J’ai en effet exigé que soit marqué sur mon badge Kinshasa (RDC) comme ville de provenance et non comme pour toutes mes précédentes participations, Le Mans (France). Et j’étais fier qu’un de la RDC fasse partie de l’élite mondiale francophone de l’echoendoscopie.
Les pathologies pancréatiques ont constitué le thème principal, et les questions posées par les types des lésions (kystiques, pseudo tumorales, tumorales,..) ont été passées au peigne fin, tant du point de vue de la démarche diagnostique que interventionnelle.
La deuxième partie a porté sur l’état des lieux de l’echoendoscopie en France, la place de la ponction et de l’echoendoscopie de contraste, et l’echoendoscopie interventionnelle : par qui et comment ?
Et la dernière partie de la journée a portée sur une vidéo-quizz.
Le lendemain, La journée de réflexion sur l’endoscopie a fait un point d’honneur sur l’apport de l’endoscopie dans le dépistage du cancer colorectal, avec une mémorable présentation du Professeur Colement, président de l’association belge des patients ; avant de réfléchir sur l’évolution de la démographie d’experts hépato gastroentérologues et endoscopistes à l’horizon 2020-2025.
Je suis reparti de ce congrès avec des projets pleins la tête concernant la RDC !
Dr Antoine TSHIMPI