Kaningula MUBAGWA, avec la participation de : J. BIDINGIJA MABIKA, J.N. CHABWINE, S. DITU MPADAMADI, E.K. GINI, M.K. KALENGA, M. KANGUDIA, Z.M. KASHONGWE, J.M. KAYEMBE, B. LONGO MBENZA, P.N. MBANZULU, C.N. MBENDI, J.N. NKONDI, M.N. NSEKA

[otw_shortcode_info_box border_type= »bordered » border_color_class= »otw-silver-border » border_style= »bordered » shadow= »shadow-down-left » icon_type= »general foundicon-add-doc » icon_size= »medium » icon_color_class= »otw-aqua-text »]AFFILIATION DES AUTEURS J.BidingijaMabika, MD; Service de Médecine, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. J.N. Chabwine, MD PhD ; Service de neurologie, Département de neurosciences cliniques, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse. S. DituMpandamadi, MD PhD ; Service de Médecine Interne, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. E.K. Gini, MD PhD ; Service de Pédiatrie, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. M.K. Kalenga, MD PhD ; Service de Gynécologie et Obstétrique, Cliniques Universitaires, Université de Lubumbashi, Lubumbashi, RD Congo. M. Kangudia, MD ; Service de Gynécologie et Obstétrique, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa RD Congo. Z.M. Kashongwe, MD PhD ; Service de Médecine Interne, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. J.M. Kayembe, MD PhD ; Service de Médecine Interne, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. B. Longo-Mbenza, MD PhD, Service de Médecine Interne, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. P.N.Mbanzulu, Md PhD ; Service de Médecine Interne, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. C.N. Mbendi, MD PhD ; Service de Médecine Interne, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. K. Mubagwa, MD PhD ; Département des Maladies Cardiovasculaires, KatholiekeUniversiteit Leuven, Leuven, Belgique. J.N.Nkondi, MD PhD ; Service de Médecine Interne, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. M.NNseka, MD PhD ; Service de Médecine Interne, Cliniques Universitaires, Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo.[/otw_shortcode_info_box]

PREAMBULE

Le matériel de cet ouvrage a été rédigé avec comme objectif principal de fournir un manuel de référence aux étudiants et praticiens en Médecine des pays francophones d’Afrique. Comme il existe déjà plusieurs ouvrages de Physiologie, on peut se demander à quoi peut servir la publication d’un nouvel ouvrage dans le domaine. Tout d’abord il faut noter que, à présent, la plupart des ouvrages de Physiologie sont en langue Anglaise. En dehors des traductions françaises disponibles pour certains de ces ouvrages, nombreux des manuels rédigés originellement en langue Française sont des éditions anciennes contenant des informations devenues obsolètes. En outre, les ouvrages disponibles le sont souvent à des prix exorbitants pour les revenus modestes des ressortissants des pays en développement. Enfin, malgré la disponibilité croissante d’informations par voie électronique (internet), l’accès à ces technologies nouvellesreste fort limité dans plusieurs pays, notamment en Afrique. Notre ambition était donc de proposer un manuel, qui devrait servir à combler la carence en documentation et enseignants de Physiologie dans plusieurs institutions d’enseignement supérieur, particulièrement en Afrique. A l’aide du manuel, l’étudiant en Médecine devrait savoir ce qui est essentiel pour sa formation et peut utiliser le contenu du présent manuel pour se former par une lecture personnelle.

Un des soucis en rédigeant un tel ouvrage est fournir les informations essentielles sans pour autant perdre le lecteur dans une forêt (ou le noyer dans une mer) de détails,  parfois utiles mais disponibles par une étude dans les autres domaines (anatomie, histologie, biochimies), parfois sans impact réel sur la compréhension générale des mécanismes. Le texte se limite donc à l’essentiel des faits et mécanismes expliquant le fonctionnement normal du corps humain et de ses systèmes d’organes. Là où c’est possible, la base cellulaire ou moléculaire des faits observés au niveau des tissus, organes ou systèmes, a été développé.

Tous les auteurs de cet ouvrage sont impliqués dans l’enseignement de la Physiologie dans les universités en Afrique, plus spécifiquement en RD Congo. En principe, ceci garanti une attention particulièrement aux processus et phénomènes qui sont plus pertinents pour les populations de nos pays et du continent Africain. La plupart des auteurs sont également des cliniciens, ce qui a l’avantage de concentrer les informations sur ce qui est jugé essentiel comme base pour la compréhension des processus anormaux chez le patient.

Les divers chapitres ont été rédigés en se basant sur le matériel des cours administrés aux étudiants de Médecine. Dans le choix de ce qui doit être dit ou au contraire doit être tu, et dans le choix de la structure de présentation, nous sommes basés sur nos expériences personnelles. L’appréciation de ce qui est nécessaire ou l’est moins est donc nécessairement biaisée par une certaine subjectivité. Chaque partie reflète donc essentiellement le tempérament de son ou ses auteurs. Néanmoins tous les chapitres ont étés lus et modifiés par l’éditeur principal, ce qui n’empêchera pas à la diversité de styles de présentation d’apparaitre encore au lecteur, vu le souci de préserver le plus possible le mode de présentation initial des auteurs de chaque partie.

Les illustrations bibliographies ont le plus souvent été tirées soit de journaux scientifiques ayant comme destinée l’enseignement (e.g.,‘‘Advances in Physiology Education’’, ‘‘Physiology’’), soit des revues de synthèses, soit d’autres manuels facilement accessibles.

Etant donné que nous privilégions la compréhension plutôt que la mémorisation des faits, nous n’avons pas hésité à donner des arguments rigoureux voire mathématiques là où un tel raisonnement a été jugé utile pour la compréhension d’un mécanisme ou d’une formule importante. Nous avons adopté parfois la notation ou l’expression anglo-saxonne, dans les cas où leur utilisation est devenue quasi universelle vue l’utilisation croissante des ordinateurs et de la littérature scientifique anglophones. Ainsi, nous utilisons le point et non la virgule pour les chiffres décimaux. Nous utilisons également des expressions abrégées telles que i.e. (‘‘id est’’ ; au lieu de c’est-à-dire) ou e.g. (‘‘exempligratia’’, par exemple). Le système d’unités est le système international.

KanigulaMUBAGWA