Par
Fifi KUZOMA KAPOTO
Docteur en Médecine
Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du titre de Spécialiste en Imagerie Médicale
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Contexte
L’endométriose est une affection gynécologique chronique affectant les femmes en âge de procréer, et responsable des douleurs pelviennes chroniques et d’infertilité. Son diagnostic nécessite une combinaison entre l’examen clinique et les techniques invasives et non invasives. Dans ce contexte, l’imagerie diagnostique est nécessaire pour la planification du traitement, et l’IRM est à cet effet l’examen de choix pour son grand apport dans la cartographie lésionnelle.
Objectif
Montrer l’apport de l’imagerie par résonnance magnétique dans la cartographie lésionnelle de l’endométriose pelvienne.
Méthodologie
Bénéficier d’une IRM pelvienne pour suspicion d’endométriose pelvienne, douleur pelvienne ou infertilité, entre novembre 2017 et juin 2018 au Centre Hospitalier Universitaire de Lariboisière.
Outre les données cliniques et démographiques, l’étude s’est focalisée dans l’apport de l’IRM dans la mise au point de l’endométriose pelvienne.
Résultats
L’échantillon était constitué de 85 patientes avec une moyenne d’âge de 34,2 (8,2) ans, avec comme extrêmes 18 et 48 ans. Le signe clinique le plus retrouvé dans notre étude est la douleur pelvienne chronique avec 63,5 %.
L’échographie, examen de première intention, a été réalisée par 60 % de nos patientes.
Le diagnostic d’endométriose pelvienne a été confirmé en IRM chez 63 patientes de notre étude soit 74,1 %.
Les lésions les plus rencontrées étaient les lésions d’endométriose profonde avec en majorité l’atteinte des ligaments utérosacrés et du torus, suivies des lésions ovariennes.
Soixante pourcents (60%) de nos patientes avaient réalisé l’échographie en 1ère intention,
Conclusion
L’IRM est d’un grand apport dans le diagnostic de l’endométriose pelvienne.
Son apport dans la cartographie lésionnelle est indispensable pour une meilleure prise en charge des patientes.
Mots-clés: Endométriose pelvienne, IRM, échographie.