CONTRIBUTION A L’ETUDE DU COMA HYPEROSMOLAIRE EN AFRIQUE CENTRALE. A PRPOS DE 20 CAS OBSERVES AUX CLINIQUES UNIVERSITAIRES DE KINSHASA, 1982, 1982
Une étude de 20 cas de comas hyperosmolaire en l’espace d’un peu plus d’un an nous montre que ce coma ne concerne pas seulement le diabétique.
Des malades non diabétiques peuvent présenter un tableau de coma avec hyperosmolarité des liquides extra cellulaire. Les facteurs déclenchants sont multiples mais une place de choix revient aux infections.
La clinique est essentiellement dominée par des signes de déshydratation, les troubles de la conscience. Le profil biochimique rejoint celui du coma hyperosmolaire classique.
La thérapeutique y est abordée et consiste en l’administration des solutions hypotonique et d’insuline en cas de diabète.
L’évolution et le pronostic sont greffés d’une forte mortalité. Toutefois en prenant les malades à un stade moins sévère du coma, ce pronostic pourrait sensiblement s’améliorer.
Le mécanisme physiopathologique du coma hyperosmolaire est envisagé. Une place de choix doit revenir à la prévention de cet accident en faisant attention à tous les facteurs déclenchants.