Par

Matthieu ELUMBU LINDIMBE

Docteur en Médecine

Mémoire présenté en vue de l’obtention du grade de Spécialiste en Imagerie Médicale

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RESUME

Evaluer la pratique de la scanopelvimétrie en milieu hospitalier en déterminant la fréquence de la prescription, en relevant les indications et les caractères générales de la population ainsi qu’en déterminant la valeur prédictive, tels sont les objectifs.

Etude descriptive monocentrique sur une période de deux ans, de Juin 2017 à Juin 2019, concernant 155 gestantes ayant bénéficié d’une scanopelvimétrie et ayant accouché au centre hospitalier Monkole.

Sur 2658 accouchements, 155 pelviscanners ont été réalisés (5,8%).

Les gestantes avaient un âge moyen de 29.2±4.5 ans et une taille moyenne de 1.61±0.03 cm majoritairement des primipares (69%).

La disproportion materno-foetale (85,2%) était l’indication la plus fréquente suivi de l’utérus cicatriciel (11,6%), de la présentation de siège (1,9%) et de la grossesse gémellaire (1,3%).

Les valeurs moyennes de DPRP, de DTM, de MAGNIN et DBIEPIN étaient respectivement de 11,2±1,1 ; de 11,7±0,8; de 22,8±1 ,6 et de 10,2±1,0.

De toutes femmes ayant réalisé le pelviscanner, 41,3% avaient accouché par voie basse normalement et 58,7% par césarienne dont 40% par césarienne programmée.

La fréquence d’accouchement par césarienne programmée était plus élevée chez les femmes ayant un indice de Magnin entre 20-21 (56,5%).

Par contre la fréquence de l’accouchement par voie basse était plus élevée chez les femmes ayant un indice de Magnin entre 23-26 (84,4%).

Conclusion : La scanopelvimétrie a une fréquence élevée en milieu hospitalier dont les indications sont dominées par la disproportion foetopelvienne, utérus cicatriciel et la présentation de siège avec une valeur prédictive incertaine.

Mots-clés : Scanopelvimétrie, valeur prédictive, prescription, CH Monkole.