ECHANGE ENTRE LE DOYEN DE LA FACULTE DE LA MEDECINE DE L’UNIKIN ET LA DELEGATION DE LA COALITION DE LUTTE CONTRE LES GROSSESSES NON DESIREES (CGND)
Ce mardi 5 juin 2018, le Professeur Dr Jean Marie KAYEMBE NTUMBA, Doyen de la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa, a reçu en son Cabinet de Travail la délégation de la Coalition de lutte contre les Grossesses Non Désirées (CGND) composée du Docteur Jean Claude MULUNDA de ABEF-ND et Monsieur Robert WANGACHUMO de Médecins du Monde France.
Il sied de préciser que la CGND est une structure qui regroupe en son sein quatre organisations nationales (ABEF-ND, Si Jeunesse Savait, Afia Mama et CAFCO) et quatre autres organisations internationales (Médecins du Monde France, IRC, Pathfinder et CARE International). Toutes ces organisations sont engagées dans la mises en œuvre des programmes et projets de planification familiale / Contraception, Education Sexuelle Complète et soins post avortement incluant la création de la demande et le renforcement de l’engagement communautaire.
Ces organisations militent aussi pour le respect et l’application de droits de santé sexuelle et de la reproduction en RDC en vue de contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité maternelle dues aux avortements clandestins à risque. En effet, les complications des avortements clandestins constituent la deuxième cause de mortalité maternelle en RDC mais très peu de recherches sont réalisées à ce sujet.
La délégation de la CGND a rencontré le Doyen de la Faculté de Médecine dans le cadre de préparation de la tenue prochaine d’une conférence-débat sur « la Problématique des grossesses non désirées et des avortements clandestins en RDC » en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, l’Ecole de Santé Publique et la Coordination des étudiants de l’Université de Kinshasa. Le Doyen avait préalablement accepté le principe de parrainage de l’activité.
L’objectif de cette conférence est de réveiller la conscience des étudiants et du corps académique sur le besoin de mener des recherches pour la bonne compréhension de cette problématique et la proposition des pites de solutions.
La CGND reste convaincue que la solution aux multiples conséquences que causent les avortements clandestins à risque chez les femmes et les filles, nécessite des interventions multidimensionnelles et multisectorielles. Les étudiants doivent non seulement en prendre conscience mais surtout apporter leur contribution dans la lutte que mènent déjà plusieurs acteurs intervenant dans le domaine de la SSR. Les organisateurs de ladite conférence-débat croient que les jeunes étudiants peuvent contribuer à la fois à la compréhension de la problématique des grossesses non désirées et les avortements clandestins à risque qui en découlent par la recherche, base du plaidoyer.
La conférence-débat prévue pour le samedi 9 juin 2018 à l’UNIKIN réunira 200 participants dont les étudiants et les membres du corps académique.
La Faculté de Médecine pense que ce premier rapprochement avec la CGND marque un début de partenariat qui présage une collaboration très fructueuse à l’avenir particulière dans le domaine de la recherche des évidences et du plaidoyer.