L’atelier sur le Plan stratégique de la faculté de Médecine a vécu: 28 et 29 juillet à Caritas. La faculté remercie l’USAID et l’OMS , de même que les ministères de la santé publique et de l’enseignement pour l’expertise mise à disposition. Une ère nouvelle s’ouvre à nous.
MOT DU DOYEN de la FACULTE de MEDECINE de L’UNIKIN à l’OCCASION DE l’ATELIER SUR LE PLAN STRATEGIQUE. KINSHASA LE 28 JUILLET
Leurs Excellences Messieurs les Ministres de L’ESU et De la Santé Publique, ici représentés,
Monsieur le Recteur de l’UNIKIN, ici représenté
Messieurs les Représentants des Organismes de coopération bi et multilatérale,
Messieurs les Professeurs et chers Collègues,
Messieurs de diverses administrations de nos institutions respectives,
Monsieur le Délégué facultaire adjoint, agissant au nom de toute la communauté estudiantine
Chers amis du Secrétariat technique
Ce 28ème jour du mois de juillet sera sans conteste, inscrit en lettre de sang doré dans le cœur de chacun d’entre nous.
En effet, Notre faculté de Médecine a décidé de se regarder en face et de prêter une attention particulière au regard des autres. Nous sommes inscrit au programme de la responsabilité sociale des écoles de médecine, et cela suppose de scruter en amont la formation, et mieux la formation continue du médecin, et en aval de demander à la société qui nous entoure, si elle trouve adéquat le produit que nous lui présentons.
Répondre à la mission d’enseignement, de recherche et de service à la communauté, c’est notre mission principale. Il nous faut pour l’accomplir, définir et nous approprier un cadre adéquat, favorisant l’approche pédagogique par compétences. Cette dernière exige : l’acquisition des compétences théoriques de pointe, avec en plus, celle des compétences pratiques éprouvées. C’est cela qui justifie le développement, à l’instar d’autres bonnes écoles de médecine, du laboratoire de simulation qui permet des compétences pratiques, avec le stress en moins. L’accréditation des écoles de médecine est une exigence contemporaine, et nous ne saurions nous y dérober ; aussi pensons nous qu’un audit institutionnel s’impose à nous, avec l’appui de l’expertise de tous ceux qui nous aiment, entendez, qui nous scrutent.
Ces deux journées de réflexion et d’appropriation de nos ressources humaines et matérielles pourraient paraître insuffisantes et nous en sommes conscients. Mais le fondement sur lequel elles se posent et les orientations qui en découleront peuvent réellement nous permettre de rêver debout, les yeux ouverts.
Le pays a adopté le système de formation LMD ; quelle est notre niveau de préparation à l’heure actuelle ? Notre faculté, avec l’innovation que lui apporte le Master Ecom-Alger (Ecologie des maladies infectieuses) et l’opérationnalité du master en nutrition à l’école de santé publique est une impulsion possible pour d’autres facultés sur cette voie. Œuvrons donc ensemble pour plus de visibilité et d’efficacité de notre université.
Puissent ces deux journées de réflexions déboucher sur des résolutions porteuses d’espoir et susceptibles de promouvoir la qualité de la santé de notre population
Je vous remercie
Professeur Jean-Marie KAYEMBE Ntumba
Doyen de la Faculté de Médecine
