Participation de la faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa à l’atelier sur un nouveau vaccin pour la prévention du Monkey-Pox, qui se tenue à caritas Congo
Aperçu de la maladie
En RDC, le monkey pox humain a été d’abord confirmé en 1970. Durant les années 1980, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appuyé la surveillance active des maladies. Après l’arrêt du programme de surveillance active des maladies en 1986, peu de maladies humaines ont été signalées. Dans le milieu des années 1990, des éclosions des maladies humaines ont été signalés à nouveau. Après l’an 2000, un système de surveillance plus objective du monkey pox humain a été rétabli, et un rapport récent sur 760 laboratoires a confirmé des cas de 2005 à 2007, se concentrant principalement sur le district de Sankuru. Ce rapport estime une augmentation de l’incidence de la maladie humaine, devenant 20 fois plus élevée que celle signalée pendant le programme de surveillance active des années 1980. Le monkey pox est une maladie virale qui a été signalée principalement dans les pays africains de l’Ouest et ceux du bassin du Congo, comme la RDC. La maladie peut être mortelle. La surveillance de la RDC parrainé par l’OMS a signalé un taux de létalité de 10 % chez les personnes non vaccinées. Une vaccination antérieure avec le vaccin contre la variole (virus de la vaccine) offre une protection contre le monkey pox.
Les hommes peuvent être infectés avec cette maladie lorsqu’ils sont exposés au sang, aux liquides organiques ou à une éruption cutanée d’un animal infecté. Dans la région du bassin du Congo, l’exposition à un autre homme infecté peut-être aussi responsable de l’infection. Alors que le monkey pox tire son nom de l’animal sur lequel la maladie a été identifiée, l’écureuil africain ou d’autres espèces de rongeurs africains semblent être des hôtes courants pour le monkey pox.