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La stratégie nationale de lutte contre les fistules obstétriques initiés en 2003 en RDC s’appuie pour les activités de mise en œuvre sur le programme d’action la CIPD, qui fournit le meilleur guide pour l’atteinte des OMD, particulièrement l’objectif n°5 avec ces deux cibles 5A(réduction de la mortalité maternelle de 75% de son niveau de 1990) et la cible additionnelle 5B(assurer l’accès universel à la santé génésique en 2015).

Dans le cadre de cette stratégie, et grâce à l’appui de l’UNFPA, la RDC a déployé des efforts considérables misant sur le long terme.

L’appui et l’assistance de l’UNFPA portent également sur les actions qui ont un impact direct et rapide sur la réduction de la prévalence des fistules obstétricales (FO) grâce à une prise en charge globale efficace. A cet effet, le traitement chirurgical, seul capable d’apporter une technique et des compétences du personnel médical.

Cet appui au Ministère de la Santé, à travers le programme national de santé de la reproduction(PNSR), a permis :

  • Une intégration de la lutte contre le FO, dans les activités de la maternité à moindre risque et les autres activités de la SR.
  • Une amélioration de la qualité, du volume et de la couverture en soins obstétricaus d’urgences.
  • Un renforcement des capacités des prestataires de soins
  • Une mise à niveau des infrastructures et plateau technique
  • Cet effort global combiné à une plus grande accessibilité, une disponibilité du traitement chirurgical et un engouement des équipes pour la réparation des fistules a permis d’atteindre ces derniers années un niveau de recrutement record, et tout laisse à penser que la demande de réparation chirurgicale ira en crescendo.

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Les données sur FO sont rares même au niveau des pays qui ont une plus grande expérience dans la prise en charge de cette pathologie. Ceci est en particulier dû au manque de recherche sur le sujet.

Le développement de la recherche clinique et opérationnelle sur la FO permettra de disposer de données fiables sur la prévalence et l’incidence au niveau du pays, mais permettra surtout d’améliorer les pratique professionnelles et fera avancer la recherche chirurgicale pour le plus grand bien des femmes soufrant de FO.

C’est dans ce contexte que l’UNFPA, en partenariat avec le Ministère du genre et de la famille et la faculté de Médecine de l’UNIKIN, en collaboration avec l’hôpital HBMM, l’hôpital Saint Joseph compte apporter son appui technique et financier à l’organisation d’une mission de réparation chirurgicale du 08 mars au 18 mars 2015.

Cette mission qui compte un volet d’enseignement universitaire assuré en partenariat avec les chirurgiens de l’ONG E&P destinés aux étudiants du second cycle des études médicales. Les clefs de cliniques-assistants universitaires proposeront des cours d’enseignement et des pratiques.

Les thèmes fondamentaux qui sont :

  • La classification des fistules vésico-vaginales FVV (harmonisation des classifications)
  • Prise en charge chirurgicale des stades III, en particulier la réfection des urètres détruits
  • L’incontinence urinaire après réparation de l’orifice fistuleux
  • Indication des dérivations
  • Les FRV : méthodes, indications et résultats

Cette mission en plus d’être un excellent creuset de partage d’expérience et de transfert compétence technique offrira un espace précieux pour renforcer la plaidoyer en mettant à contribution des femmes traitées, guéries, réinsérées et actives dans la lutte contre FO au plan National, et mieux consolider las acquis de la campagne d’éradication des fistules en collaboration avec le centre culturel français.