col de l'utérus
col de l’utérus

Un groupe d’organisation internationales et nationales oeuvrant dans la lutte contre le cancer a pris conscience de combattre un cancer qui a déjà tué, qui tue encore et qui risque de le faire davantage si des mesures préventives ne sont pas prises en place, il s’agit du Cancer du col de l’utérus

L’OMS estime à 500 000 cas/an de cancer du col utérin dans le monde et à 300 000 décès/an dont la majorité dans le pays en voie de développement. C’est la première cause de mortalité liée aux cancers dans les pays en voie de développement, touchant des femmes relativement jeunes.

La situation dans notre pays se caractérise par l’inexistence des données épidémiologiques disponibles et par un niveau très faible de connaissance de cette maladie par la population.

En effet, le col de l’utérus est la partie inférieur de l’utérus qui s’ouvre dans le vagin. Il est accessible à la vue et au toucher

Utérus. Coupe frontale

Le cancer atteint le col et évolue vers une extension aux autres organes.

Les facteurs de risque majeur du cancer du col de l’utérus, est l’Infection au virus HPV qui est une infection sexuellement transmissible. La pénétration et la persistance du virus au niveau du col entraînent des lésions précancéreuse d’évolution lente qui mettent des années pour se développer et aboutir à un cancer.

Le cancer atteint le col et évolue vers une extension aux autres organes.

Les autres facteurs de risque sont l’activité sexuelle précoce et la multiplicité des partenaires, le tabagisme, les déficits immunitaires, la contraception hormonale prolongée, l’âge (Le cancer du col affecte des femmes  de tout âge mais la fréquence la plus élevée est observée entre 40 et 60 ans. L’âge moyen des lésions précancéreuses et cancer in situ est de 30 ans), le grand nombre des maternités et les avortements, la pauvreté, certains produits indigènes utilisés pour les bains intimes.

Aux stades précancéreux et précoces du cancer, il n’y a pas des signes. A un stade plus avancé du cancer, la patiente se plaindra de petits saignements provoqués par les rapports sexuels ou la toilettes intime. Elle peut se plaindre également de pertes blanches. La douleur est un signe tardif.

Pourtant, cette maladie peut être évitée par des moyens simples et peu coûteux :

  1. Changement de comportement afin d’éviter la transmission du HPV et les autres facteurs de risque : encourager l’abstinence sexuelle, la fidélité, l’usage du préservatif, arrêter de fumer, planifier les grossesses…
  2. La vaccination contre le virus HPV est déjà mise au point mais est réservée aux adolescentes avant tout début d’activités sexuelle.
  3. Le dépistage périodique et le traitement des lésions précancéreuses car le cancer lorsqu’il est déclaré, ne laisse qu’une minime chance de survie.

La prévention du cancer du col par le traitement des lésions précancéreuses une fois détectées et par la vaccination constitue la meilleur arme qui nous permettra de réduire considérablement la mortalité liées à cette maladie.

Nous devons tous, dès à présent, nous impliquer activement dans l’information et la sensibilisation de la population en général et des femmes en particulier sur le cancer du col utérin et ses effets néfastes sur nos familles et nos communautés car la connaissance constitue le premier pas vers la guérison.